Quand on accueille un enfant dans une famille c'est une Joie immense pour tous,
Parents, Grands-Parents. C'est la vie qui continue. C'est l'espoir.
C'est le but de tous nos
gestes, de toutes nos pensées
C'est pour lui qu'on a le courage de se battre face aux
difficultés.
Mais quand soudain l'enfant devient fragile,
pris par une maladie qu'on ne sait pas
encore soignée,
c'est le sol qui se dérobe sous nos pieds.
C'est la rage de se battre encore
plus.
C'est l'amour pour l'enfant qui s'amplifie.
Tout pour lui. On triche avec les amis, on triche en faisant comme si on ne souffrait pas",
comme si on ne savait pas: C'est une façon de lutter.
Le jour de son "départ" on s'effondre, on pleure.
On a tellement gardé ses
pleurs avant, qu'il faut bien se soulager devant l'injustice de la vie.
On est en colère, et
en même temps impuissant.
"Les amis, en en a bien besoin" ces jours-là.
Quand on parle, le mal part un peu. On parle d'autres choses.
Mais aussi on parle de l'enfant: ce qu'il a été.
On pose la question; son amour, son
intelligence, sa chaleur, que deviennent-ils?
On découvre alors qu’entre l'enfant et nous,
cette relation d’amour existe toujours.
Elle n'est plus matérielle, faite de sourires et de
câlins.
Mais l'enfant vit maintenant autrement.
Il reste près de nous, invisiblement, pas seulement en souvenir, mais dans une réalité invisible.
il est à nos côtés. n'est en Dieu,
soutenu en vie par Dieu, en vie réelle.
Notre intelligence humaine est si faible, quelle ne
peut pas le comprendre.
Mais on s'appuie sur la Parole de Jésus" sur les actes de Jésus
qui s'est montré vivant après sa mort, à des milliers de gens qui n'étaient pas des fous
illuminés.
Après tout, les médecins, les savants recueillent aussi les témoignages des gens
qui, dans un coma dépassé, ont le souvenir d'une vie de lumière, de l'autre côté de la mort.
Alors, devant la mort de leur enfant, des parents découvrent le
chemin qu'il a pris.
Chemin nouveau, inconnu. "Un peu de nous est parti en Dieu".
L’enfant "parti" nous laisse un message, pas seulement des souvenirs.
"Il nous a fait découvrir plein de choses: d'abord ce qu'est être parent;
ensuite
nous faisons plus attention au malheur des autres.
Enfin, il nous a fait faire un pas
supplémentaire vers le"monde de Dieu".
Par lui, nous allons être différents. C'est alors l’enfant qui éduque l'adulte.
"il
change nos vies. Il nous fait la leçon.
L'enfant a rempli sa mission: nous faire comprendre bien des choses,
nous faire
aimer ceux qui nous entourent.
"Merci à toi, bébé, qui nous oblige à suivre ce chemin de l'espérance.